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Le commencement…

J’avais 15 ans quand j’ai dessiné ma première robe. C’était uniquement pour le plaisir. J’avais 23 ans quand j’ai dessiné mon premier vêtement qui allait éventuellement se retrouver en boutique à travers l’Amérique. C’était encore fait simplement pour le plaisir.

Les années ont passées et la dure réalité du marché a enlevé le plaisir de cet exercice. Tout le plaisir. J’avais seulement 27 ans lorsque je me suis senti prêt à prendre ma retraite de cette industrie à laquelle je n’adhérais plus.

Puis, je suis tomber en amour… avec une oeuvre d’art.

C’était un collage par Erin Case. J’avais enfin trouvé une manière de donner vie à l’art sur vêtement. Tout a commencé avec une doublure subtile dans un manteau, qui s’est transformée en robe, puis en chandail, et en jupe… Il n’en fallait pas plus pour que ça devienne une obsession. Je voulais mettre en évidence plus d’art.

Envoyer des chèques de royautés aux artistes est devenu mon objectif principal. À partir de ce moment, j’ai décidé que ce serait l’unique mission de la compagnie. Le Galeriste était né… Du moins, dans mon esprit.

J’ai tenu parole et livré toutes les commandes prévues avec des vêtements sans oeuvre d’art, mais, depuis, je n’ai pas dessiné une seule petite robe noire. Tout fut centré autour de l’Art.

La production locale est devenue essentielle. Je ne faisais pas confiance à des fournisseurs, des tierces partis, avec des images d’oeuvres d’art. J’avais peur que les oeuvres se retrouvent dans une usine à l’autre bout du monde. J’en faisais des cauchemars de voir des oeuvres d’art nous ayant été envoyées d’artistes qui nous faisaient confiance, copiées et volées, devenir des gadgets “Fait en Chine”. J’ai décidé à ce moment qu’aucune oeuvre ne quitterait nos bureaux de Montréal.

Cela voulait aussi dire de posséder certaines des machines les plus dispendieuses de l’industrie, engager les meilleures couturières de la ville, bâtir de nouvelles technologies, tester nous-mêmes des centaines de tissus, etc. Après 2 ans, et chaque sou de la compagnie (et de nos actionnaires) dépensé, à la fin de 2016, Le Galeriste était né. Pour vrai cette fois…

Aujourd’hui, des milliers de magnifiques oeuvres d’art sont placées entre nos mains. Nous produisons pour quelques-uns des plus grands musées du Monde. Nous aidons des milliers d’artistes talentueux à bâtir leur propre marque de vêtements éthique. Des centaines de boutiques à travers l’Amérique nous ont fait confiance en représentant la marque et pouvant dire fièrement qu’elles supportent la production locale et d’incroyables artistes.

Je suis fier de ce que nous avons accompli, et nous n’avons pas terminé… Nous avons encore beaucoup de vies à changer, d’esprits à remplir et de coeurs à toucher par l’Art. En choisissant Le Galeriste, vous supportez la production locale, les artistes indépendants et l’environnement. Sans vous (peu importe que vous soyez un artiste vous-mêmes, un aimant de l’art ou les deux), rien de tout ça ne serait possible. Merci… beaucoup.  

Thierry Charlebois

Président, Le Galeriste